Aïkidõ

L'essentiel de cet art magnifique réside dans l'état d'esprit, ce qui en fait une culture artistique et spirituelle. Les techniques de l'Aïkido se dissocient de tous les moyens vulgaires ou violents. Toutes inimitiés disparaît pour faire place à une maîtrise faite d'élégance et de dignité. Les gestes des partenaires sont déviés souplement sans que, pour autant, l'énergie en soit détruite. Sur le plan self-défense, il s'agit de placer l'agresseur dans une position douloureuse et non fonctionnelle. Les dames excellent aussi dans cette discipline faite de subtilités et de finesses. Nous ne pratiquons pas comme d'autres fédérations dites officielles. Les détails sont quelques fois infimes mais ils existent.

Qu'est-ce que l'aïkido? L'étymologie nous aide à répondre à cette question. Le mot aïkido se décompose en trois éléments: aï (= uni), Ki (= esprit), do (= voie). Aïkido signifie donc littéralement: la Voie par la communion d'esprit. En d'autres termes, celui qui pratique l'aïkido doit chercher à s'adapter immédiatement à l'attaque de son adversaire et même, de préférence, à la devancer. C'est-à-dire qu'il amorce sa technique de défense au moment précis où débute l'attaque de l'adversaire: il se trouve, de ce fait, en accord avec lui.

En aïkido, comme dans la vie d'ailleurs, on découvre l'action de deux grandes forces: l'une positive, l'autre négative. Dans certaines religions et philosophies orientales, Yang désigne la force positive et Yn la force négative. Il ne s'agit pas de principes antagonistes, mais complémentaires, ce qu'illustre d'ailleurs fort bien la technique de l'aïkido. En effet, on y recherche toujours l'application de ces forces selon le principe suivant : si l'adversaire utilise une force positive, l'attaqué, complémentairement, devra utiliser une force négative; si, au contraire, l'adversaire utilise une force négative, l'attaqué emploiera, cela va de soi, la force positive. Prenons un exemple pour fixer les idées. Quelqu'un vous saisit le poignet, il vous sera difficile de vous dégager si votre adversaire est plus fort que vous. Mais si, en même temps (~ communion d'esprit) que l'adversaire vous saisit (= force positive), vous reculez ou que vous opérez un pivot du corps (= force négative), vous vous dégagerez sans difficulté grâce à une technique appropriée, parce que vous utilisez une énergie complémentaire de celle que déploie l'attaquant.

Mais l'aïkido n'est pas qu'une technique de self-défense. De même que les exercices physiques du yoga (hatha yoga) peuvent amener à l'intelligence des idées philosophiques et morales que cette discipline comporte, les techniques de l'aïkido permettent d'adapter à la vie courante les principes de complémentarité, d'union et d'harmonie qui en constituent le fondement.

Ce qui précède justifie cette question Souvent posée : l'aïkido est-il un art, un sport, une technique de self défense, voire une philosophie ? On peut répondre sans hésiter qu'il est tout cela à la fois. En effet, l'aïkido enseigne la maîtrise du corps et de l'esprit : la réponse qu'on oppose à l'action de l'adversaire tient à la fois au physique et au moral, inutile d'insister sur ce point. Un entraînement régulier est très profitable pour la santé il rend les réflexes plus rapides, entretient une ligne parfaite et donne au corps un bel équilibre. L'aïkido offre les mêmes avantages que la danse rythmique, par exemple : loin d'être brutal, comme on le croit, l'aïkido est tout entier de grâce et de souplesse. Il prouve, en tout cas, que l'énergie physique ne se ramène pas à une simple question de poids, de taille ou de masse, mais qu'elle résulte de l'emploi judicieux de l'équilibre et du déséquilibre, de l'acceptation du mouvement et de l'harmonie.

Un autre bienfait de l'aïkido, c'est qu'il procure un parfait équilibre moral. Il impose, en effet, une discipline morale, lointain héritage de l'esprit et du code de chevalerie des anciens samouraï. On constate que celui qui pratique régulièrement l'aïkido acquiert plus de calme et d'assurance sans compter qu'il finit par accepter les revers de la vie avec une certaine philosophie.

A découvrir ou redécouvrir.

Reigi Aïkidõ

SUR LE TAPIS

En entrant et en quittant le dojo, on salue vers le portrait du fondateur, par respect pour l’endroit de l’enseignement (AVEC ou SANS gio).

Ne pas marcher sur le tatami avec les chaussures ou zorris. Evitez de marcher en dehors du tatami sans zorris puis de remonter dessus.

Les enfants ATTENDENT, assis sur le banc, qu’un responsable de cours leur donne l’autorisation de monter sur le tatami.

En montant sur le tapis et en le quittant, on salue en direction du portrait du fondateur (Kamiza)

Évitez de discuter sur le tapis.

Le port de bijoux ou de montres est dangereux pendant l’entraînement et est donc déconseillé.

LES VESTIAIRES

Des vestiaires sont réservés pour chaque cours.

Les clés sont disponibles auprès des responsables du cours.

Les derniers à s’habiller (au minimum 2) les ramènent au dojo.

La porte du vestiaire doit rester fermée à clé durant le cours.

Les enfants doivent être deux minimum dans le vestiaire et/ou pour tout déplacement.

Le vestiaire est réservé UNIQUEMENT aux enfants, les parents n’ouvrent pas la porte et attendent à l’extérieur.

Cependant, pour les moins de 8 ans, la présence d’UN PARENT est souhaitée avant et après le cours.

Il est nécessaire de prévoir dans le planning du cours 1/4h de plus pour permettre à l’enfant d’apprendre la notion de la DOUCHE après le sport (obligatoire), et à s’habiller seul.

DANS LE VESTIAIRE

Les enfants doivent apprendre à plier et/ou à accrocher leurs vêtements.

Les enfants s’enferment avant de s’habiller pour éviter d’être dérangés par la présence de sportifs qui ont une autre activité. Si pour des raisons de planning, l’enfant vient déjà en tenue, prévoyez des vêtements dans son sac pour l’après douche (obligatoire).

Prévoir 1/4h en plus du cours pour permettre à l’enfant de s’habiller.

Le/les parent(s) accompagnent l’enfant dans le centre sportif. Si l’enfant vient seul, il y a lieu de vérifier s’il y a cours: soit en contrôlant le site internet, soit auprès de la réception du centre, soitsur la porte du Dojo (le professeur peut être malade, par exemple).